Les vidéos du colloque 55 ans après : conférence du Pr Hubert Ripoll

Qu’en est-il de la transmission de la culture, de l’identité et de la mémoire pied-noire aujourd’hui ? – compte-rendu de l’enquête « 55 ans après…? » Pr. Hubert Ripoll, Professeur émérite, Université d’Aix-Marseille

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7 thoughts on “Les vidéos du colloque 55 ans après : conférence du Pr Hubert Ripoll”

  1. Remarquable étude, merci Hubert Ripoll.
    Arrivé en 62 en métropole à l’âge de 25 ans et bien qu’ayant bien réussi socialement et professionnellement, je fais toujours partie des  » très traumatisés ». De ce fait, j’ai très peu parlé de l’Algérie heureuse à mes enfants, son évocation étant toujours très douloureuse pour moi.
    Ma fille qui a participé au colloque et est même intervenue a maintenant bien compris les silences de son père et sa volonté de revanche. Je compte sur elle et sur mon petit-fils, brillant élève, pour transmettre la mémoire du « peuple pied-noir »!

    1. Te rappelles tu de l ESCA Rampe Chasseriau à ALGER ? Je viens de lire que es parti à l age de 25 ans comme bcp..Apres avoir abandonné les trois soci4 que j avais crées à Alger ,Casablanca et Tunis. J ai intégré le groupe Thompson à Paris puis j ai préféré faire de l immobilier plus qq autres petites activités pour creer de la trésorerie à Nice puis Marseille. Maintenant je profite de ma retraite au soleil

  2. Le professeur Ripoll pose la question de l’appartenance au groupe « pieds noirs », le rapport à la « piénoiritude ». C’est une question délicate, car elle a souvent été posée en terme négatif: ne peuvent être qualifiés de PN que les personnes qui…suivi d’une liste importante d’exclusions. C’est d’autant plus paradoxal que ce groupe des PN aurait intérêt à avoir la définition la plus large possible, compte tenu de ses caractéristiques propres ( perte du support territorial, non régénération…). Ceux qui l’expriment ainsi le font-ils parce qu’ils pensent garder jalousement les caractéristiques discriminantes du groupe: expérience de vie, souffrances dues à la guerre, exode… ?
    Pour ma part, je pense que si mes enfants et les enfants de mes enfants se réclamaient de ce groupe Pieds Noirs, j’en serais particulièrement heureux. Alors, est-il encore temps de faire éclater le carcan d’une définition trop restrictive ?

  3. Je serais heureuse que mes enfants puissent connaître ou leur mère est née sa vie de là-bas mais j’ai l’impression que Ça ne les concernent pas à mon grand regret mais bon !!nous sommes là derrière génération à en parler puis l’algerie dans quelques décennies n’existera plus on en parlera plus

  4. Je suis rentré le 9/5/62 à Marseille chez un oncle pour passer mon BAC à la session speciale des jeunes rapatriés. Comple traumatisé par l’accueil « pourri » des habitants, j’ai opté la session de septembre à Toulouse. Comme beaucoup d’autres P. N. Je n’ai jamais parlé de notre drame du départ à mes 2 enfants qui, 30 ans plus tard, m’ont demandé de les amener en Algérie sur les traces de nos ancêtres
    A 77 ans aujourd’ui je vielli royalement entre mon amicale de Pieds- Noirs de la Côte Basque et mon club de football de Biarritz en tant que bénévole et vice-président de ces 2 associations depuis 40 ans

  5. Il y a eu la negritude de Cesaire .
    Je souhaite vivement la piednoiritude ,qui devancera bientot ,je l’espere pour certains et pas pour d’autres dont mes descendants …
    La francitude ,l’aboutissement des previsions de notre bonois le marechal JUIN ….
    Un Constantinois .

  6. j’ai toujours eu ce sentiment d’être exclue car les parents sont les premiers à nous dire : VOUS n’êtes pas PN…ça nous exclu quelque part…et après, ce seront les premiers à se plaindre que nous ne sommes pas intéressés…. nous le sommes, rassurez-vous…

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